Les accents pour le mail

Règles générales

En français, il existe trois accents principaux qui modifient la prononciation ou la signification des voyelles sur lesquelles ils sont placés.

L’accent aigu (é) :

Cet accent ne s’utilise que sur la lettre « e ».
Il transforme la prononciation du « e » en un son fermé, comme dans éléphant ou étudiant.

L’accent grave (à, è, ù) :

Cet accent peut apparaître sur « e », « a », et « u ».
Sur le « e » (è) : Il ouvre la prononciation du « e » en un son plus grave, comme dans père ou mère.
Sur le « a » (à) : Il distingue « à » (préposition) de « a » (verbe avoir), par exemple Il va à l’école.
Sur le « u » (ù) : Il s’utilise uniquement dans le mot « où » (pronom relatif ou interrogatif) pour le différencier de « ou » (conjonction).

L’accent circonflexe (â, ê, î, ô, û) :

Cet accent peut s’appliquer à toutes les voyelles sauf le « y ».
Il peut modifier la prononciation, signaler l’absence d’une ancienne lettre, souvent un « s », ou différencier des homophones, comme dans pâte, forêt, île, hôtel, et coût.


Règles d’utilisation de l’accent aigu

Accent aigu en début de mot

On utilise un accent aigu lorsque le « e » est la première lettre du mot.
Exemples : étable, élection, étendre.
Exception : Les mots en -ère et -ès prennent un accent grave : une ère, un ers.

Accent aigu en fin de mot

On met un accent aigu lorsque le « e » est la dernière lettre du mot, y compris pour les mots au pluriel terminant par -s.
Exemples : Un canapé, des canapés, un abonné, une abonnée.

Accent aigu entre deux consonnes

On utilise un accent aigu lorsque le « e » est placé entre deux consonnes.
Exemples : mélangé, préféré.
Exceptions : Pedigree, repartie (dans le sens de « réplique »), revolver.
Attention : Besicles ou bésicles.

Accent aigu avant une syllabe sans « e » muet

On met un accent aigu sur un « e » précédant une syllabe qui ne contient pas de « e » muet.
Exemples : immédiat, compléter, génération, généralement.

Accent aigu sur les participes passés du premier groupe et le verbe « être »

On met un accent aigu sur la dernière lettre des participes passés des verbes du premier groupe (terminaison en -er) et sur le participe passé du verbe « être ».
Exemples : mangé, travaillé, été.

Cas où l’on ne met pas d’accent aigu

Pas d’accent aigu avant « d », « f », « r » ou « z »

On ne met pas d’accent aigu lorsque le « e » est suivi de « d », « f », « r » ou si « z » est la dernière lettre du mot.
Exemples : une nef, une clef, pied, nez.

Pas d’accent aigu avant un « x »

On ne met jamais d’accent aigu sur un « e » qui précède un « x ».
Exemples : un accent circonflexe, le sexe.

Pas d’accent aigu avant des consonnes doubles

On ne met jamais d’accent aigu sur un « e » précédant des consonnes doubles.
Exemples : une trompette, une étiquette.


Règles d’utilisation de l’accent grave

L’accent grave sur le « e »

Accent grave sur le « e » final des mots se terminant par « s » (non pluriel)
On utilise un accent grave pour les mots se terminant par un « s » lorsque ce « s » n’est pas la marque du pluriel.
Exemples : après, congrès, décès, près, progrès.

Accent grave sur le « e » avant une syllabe contenant un « e » muet

On met un accent grave sur un « e » précédant une syllabe contenant un « e » muet.
Exemples : collège, avènement, fièrement.

Accent grave sur le « e » suivi par un « l » ou un « r » à la deuxième lettre qui le suit

On met un accent grave sur un « e » lorsque la deuxième lettre qui le suit est soit un « l » soit un « r ».
Exemples : lièvre, fièvre, nèfle, trèfle.

Pas d’accent grave avant un « x »

On ne met jamais d’accent grave sur les voyelles « e » précédant un « x ».
Exemples : un accent circonflexe, le sexe.

Accent grave sur le « a » et le « u »

Accent grave sur le « à » : Il sert à distinguer des homophones, comme « à » (préposition) et « a » (verbe avoir).
Exemples : Il va à l’école. / Il a un livre.

Accent grave sur le « ù » : Il est utilisé uniquement dans le mot « où » pour le différencier de « ou » (conjonction).
Exemple : Où vas-tu ? / Tu veux du thé ou du café ?

Distinction entre « çà » (adverbe) et « ça » (pronom)

« Çà » est utilisé dans des expressions comme « çà et là » pour indiquer des mouvements ou des dispersions dans différentes directions.
« Ça » est un pronom utilisé pour désigner quelque chose de manière générale.
Exemples :
Ça va pas mal, mais il faut encore chercher çà et là pour améliorer.

Utilisation systématique de l’accent grave pour certains mots

Certains mots comme delà, deçà, déjà, voilà prennent toujours un accent grave.
Cela en revanche, qui est un pronom, ne prend jamais d’accent.
Exemples :
S’il réussit au-delà de nos espoirs, il pourra alors s’occuper de cela.


L’accent circonflexe est un accent diacritique important en français. Il se place sur les voyelles « â », « ê », « î », « ô » et « û » (à l’exception du « y »), et il a diverses fonctions historiques et orthographiques. Bien qu’il n’existe pas de règles universelles pour son utilisation, certaines tendances et règles spécifiques peuvent être identifiées :

Règles d’utilisation de l’accent circonflexe

Accent circonflexe sur les mots possessifs

L’accent circonflexe est utilisé sur les « o » dans les mots possessifs pour indiquer une différence par rapport à d’autres formes sans accent.
Exemples : le nôtre, le vôtre, les nôtres, les vôtres.

Accent circonflexe sur certains adjectifs et noms

Certains adjectifs et noms comportent un accent circonflexe, souvent pour marquer une prononciation plus longue ou pour différencier des homophones.
Adjectifs : mûr, mûre, sûr, sûre.
Noms : jeûne, aumône, boîte, chaîne, château, croûte, grâce, icône, traîner, traître, trêve, voûte.

Vestige d’une lettre disparue

L’accent circonflexe apparaît souvent dans des mots où une lettre, généralement un « s », a été supprimée au fil du temps.
Exemples : Âne (anciennement asne), château (chasteau), fenêtre (fenestre), gîte (giste), hôpital (hospital), goût (goust), tête (test).

Conjugaison des verbes

En conjugaison, l’accent circonflexe est systématiquement utilisé aux deux premières personnes du pluriel du passé simple et à la 3e personne du singulier de l’imparfait du subjonctif.
Exemples : nous fûmes, nous chantâmes, vous fîtes, qu’il fût, qu’il chantât, qu’il vît.

Accent circonflexe sur le « i » de certains mots en -ître

Trois mots spécifiques en -ître portent un accent circonflexe sur le « i ».
Exemples : Bélître (mendiant), épître, huître.

Verbes en -aître et -oître, et le verbe « plaire »

Les verbes en -aître et -oître, ainsi que le verbe « plaire », prennent un accent circonflexe sur le « i » lorsqu’il est suivi d’un « t ».
Exemples : Il connaît, il paraîtra, il croît.

Accent circonflexe sur le « a » de -âtre

Le suffixe -âtre, qui marque une nuance péjorative, porte un accent circonflexe sur le « a ».
Exemples : Bellâtre, douceâtre, grisâtre.

Les rectifications de l’orthographe de 1990 recommandent la suppression de l’accent circonflexe sur les « u » et « i » dans certains cas, bien que l’ancienne orthographe reste acceptée.
Exemples : la chaine (chaîne), la voute (voûte), paraitre (paraître), il parait (paraît).



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