Le duo Daft Punk se sépare en postant “Épilogue” sur YouTube. 1993-2021. Magnifique carrière, très peu de gras et une reconnaissance mondiale pour ces deux français cachés sous des masques de robot. Respect.
Perso, je me souviens du premier vinyle des Daft Punk à Rough Trade Paris. J’allais au 1er étage pour le rock et la Pop, trop timoré pour m’approcher des redoutables vendeurs/DJ’s du rez-de chaussée, consacré aux musiques électroniques.
Je me souviens de la Gay-Pride à Paris en 96 où j’ai pris en pleine poire (la gueule dans les enceintes) le Rollin’ and Scratchin’, mon morceau favori.
Je ne me souviens pas de les avoir vu mixer aux soirées Respect (London is sleeping-Paris is burning) puisque j’y étais mais dans un état lamentable, me souvenant juste de l’entrée de la boîte….(Le Queen ?)
Je me souviens d’un bon papier de Pierre Siankowski des Inrocks pour défendre le 2ème album en parlant de continuité. Ils allaient pas faire de la minimal ! Droit dans les bottes.
Je me souviens de mon lecteur MD vers 2001, où je mettais à fond les Daft Punk. Petite tape sympathique dans le train m’amenant à Madrid (pour la deuxième fois) pour me signifier que le volume est gênant.
Je me souviens d’avoir tenté d’expliquer à Séville à des espagnol(e)s les montées dans la techno avec comme exemple encore et encore Rollin’ and Scratchin’.
Je me souviens d’avoir dansé avec Mathieu de Kubi comme de vieilles tatas à l’Ambassade de France à Madrid sur Get Lucky au cours d’un 14 juillet 2013 sous Ricard.
Sous Vodka-Get 21, ce même été, j’ai confondu les Bee Gees avec les DP au défunt SI, meilleur bar du monde situé à Madrid, toujours avec Mathieu de Kubi.
Bon vent les robots, vous avez marqué une génération avec de la bonne musique, tout simplement.